Bilan mensuel · avril 2021

La seconde moitié du mois d’avril a été marquée par la réouverture partielle d’un certain nombre d’établissements fermés depuis presque six mois mais surtout, surtout la reprise des randonnées en montagne. Bonheur suprême après un hiver beaucoup trop long! Côté lecture, j’ai beaucoup lu mais j’ai privilégié la légèreté…

Bilan: dix livres lus, huit billets rédigés. Suite à un formidable déclic, j’ai écrit plusieurs billets presque immédiatement après lecture: c’est une véritable révolution pour la championne du monde de la procrastination que je suis! Il ne me reste plus qu’à espérer continuer dans cette voie le plus longtemps possible… En contrepartie, il me reste toujours quatre billets datant de février et mars à écrire mais ils arriveront prochainement.

J’ai lu une grande majorité de polars/thrillers en avril. Mention spéciale pour Les voisins de Fiona Cummins, un thriller domestique d’une efficacité redoutable! Dans un autre genre, j’ai découvert avec joie Theresa Révay et Ahmed Tiab qui avec La nuit du premier jour et Vingt stations m’ont captivée en m’emmenant respectivement dans la Grande Syrie du début du XXème siècle et dans l’Algérie de la décennie noire.

Les graciées (2020) de Kiran Millwood Hardgrave : Une plongée historique et culturelle captivante et très immersive dans le Grand Nord norvégien du XVIIème siècle.

La nuit du premier jour (2020) de Theresa Révay : une grande fresque familiale et historique oscillant entre la France et le Levant au début du XXème siècle.

Les déracinés (2018) de Catherine Bardon : une saga sur l’émigration des Juifs d’Europe en République dominicaine.

Les somnambules (2021) de Gilda Piersanti : un thriller psychologique italien et une sombre histoire d’amitié, de trahisons, de ressentiments, de haine et de vengeance.

Bleu calypso (2019) de Charles Aubert : un polar français se déroulant dans les grands espaces naturels du sud de la France.

L’ami des ombres (2021) d’Alex North : un thriller anglais glaçant.

Ernetti et l’énigme de Jérusalem (2021) de Roland Portiche : un polar français avec une dimension archéologique et historique.

Les voisins (2021) de Fiona Cummins : un thriller anglais hautement addictif!

Ne seront pas chroniqués: La discrétion (2020) de Faïza Guène et Criminal Loft (2016) d’Armelle Carbonel. Si j’ai aimé La discrétion, je dois avouer qu’il ne m’en reste malheureusement déjà plus grand chose aujourd’hui. La plume et le ton de l’autrice sont plaisants et l’histoire racontée touchante, mais cela n’a pas suffit à en faire un roman marquant. Quant à Criminal Loft, je ne comprends pas vraiment l’engouement autour d’Armelle Carbonel. Une jolie écriture certes, un thriller « engagé » d’accord mais que c’était loooong!

Billets à suivre: (février) Ne dis rien de Patrick Radden Keefe, (mars) Les femmes n’ont pas d’histoire d’Amy Jo Burns, A rude épreuve d’Elizabeth J. Howard, Puissions-nous vivre longtemps d’Imbolo Mbue, (avril) Vingt stations d’Ahmed Tiab.

Bon mois de mai livresque à toutes et à tous.