La dernière semaine de juillet et les trois premières semaines d’août ont été marquées par un séjour très attendu au Bénin, le dernier datant d’il y a cinq ans. En termes de lecture, j’ai principalement lu les titres sélectionnés dans le cadre de la deuxième édition du Prix littéraire Gonet ainsi que quelques romans de la rentrée littéraire.
Bilan ? Neuf livres lus et cinq billets rédigés.
- L’envol des milans (2021) de Kyra Dupont Troubetzkoy (Suisse/France) : un roman intimiste dans lequel l’autrice explore avec beaucoup d’acuité le mal-être maternel et familial résultant du départ d’un enfant de la maison.
- Sur le pont (2022) de Charlotte Frossard (Suisse) : la quête professionnelle et identitaire d’une journaliste stagiaire immigrée de la troisième génération. Un bel hommage à toutes celles et ceux qui ont choisi de résister à l’oppression.
- Le choix (2022) de Viola Ardone (Italie) : un roman d’émancipation poignant dans lequel l’autrice se penche sur la difficile condition des femmes dans la Sicile des années soixante à travers le cheminement vers la liberté d’une jeune fille que rien ne prédestinait à se rebeller contre une loi ancestrale inique.
- Le lâche (2022) de Jarred McGinnis (USA) : une auto-fiction addictive, aussi tragique et triste que lumineuse et émouvante, dans laquelle l’auteur aborde le handicap moteur, la difficile reconstruction après avoir subi un traumatisme et les relations familiales complexes.
- Point de fuite (2022) d’Elizabeth Brundage (USA) : un roman noir aux apparences trompeuses et à la dimension psychologique très présente dans lequel l’autrice nous plonge dans l’intimité de deux couples et, à travers eux, brosse un portrait sans concession d’une société américaine à la dérive.
- Un barrage contre l’Atlantique (2022) de Frédéric Beigbeder (France) : abandon fulgurant.
- Tannöd (2006) / La ferme du crime (2008) de Andrea Maria Schenkel (Allemagne) : c’est grâce à ma fille qui a choisi d’analyser ce polar pour son cours d’allemand que j’ai enfin lu cette autrice que nous retrouvons régulièrement en novembre dans le cadre des « Feuilles allemandes ». Tannöd est un premier polar intéressant et bien écrit reposant sur un fait divers sanglant qui s’est déroulé dans le petit village bavarois de Tannöd en 1920.
- Le courage de vivre (2022) de Albina du Boisrouvray (France) : dernier livre lu dans le cadre du Prix littéraire Gonet. Si les cent premières pages de l’autobiographie de cette riche héritière franco-bolivienne m’ont touchée et véritablement passionnée car consacrées à son enfance, son adolescence et sa rébellion, mon enthousiasme est ensuite retombé comme un soufflé. Les trop nombreux chapitres consacrés à sa carrière de productrice et à ses relations avec tous les privilégiés de ce monde m’ont profondément ennuyée, à tel point que même son engagement humanitaire ne m’a plus intéressée.
- Arpenter la nuit (2022) de Leila Mottley (USA)
- La revanche des orages (2022) de Sébastien Spitzer (France)
- Départ de feu (2022) de Adrien Gygax (Suisse)
Bon mois de septembre à toutes et à tous !

Le Bénin ?! Ca doit être très dépaysant…
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le Bénin, super ! et pas mal de lectures ! comment as-tu fait ? j’ai lu un seul livre pendant mes vacances. Pour Albina, eh bien quelle déception ! sinon je vais lire tes billets sur le point de fuite et le lâche
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