Bilan · mars 2023

Le premier trimestre 2023 s’est achevé et c’est avec impatience que j’attends maintenant l’arrivée du printemps et la reprise des randonnées. Mon rythme de lecture, très soutenu depuis le début de l’année, devrait donc baisser ces prochains mois.

Mars fut encore un très gros mois de lecture et de rédaction : douze livres lus et douze billets rédigés!

Février fut le mois de la littérature latino-américaine, mars celui de la littérature de l’Europe de l’Est. Entre deux polars et autres romans historiques, je suis donc partie en Bulgarie, en Lituanie, en Tchéquie et deux fois en Pologne.

Le petit-fils (2020) de Nickolas Butler (USA): le très beau portrait d’une famille confrontée aux dérives de la religion et un magnifique roman sur la puissance des liens familiaux, de l’amour et de l’amitié.

Le pouvoir du chien (2019) de Thomas Savage (USA) : une plongée très immersive dans l’Ouest américain des années 1920 et dans l’intimité de deux frères dont la vie jusque là parfaitement organisée est bouleversée par l’arrivée d’une femme. Un huis-clos familial d’une grande subtilité et intensité psychologiques.

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Mention spéciale ce mois-ci pour Hana (2022) de la romancière tchèque Alena Mornštajnová. Un coup de poing/coup de coeur que je ne suis pas prête d’oublier.

• On était des loups (2022) de Sandrine Collette (France) : un roman initiatique au coeur de la nature sauvage.
• Hana (2022) d’Alena Mornštajnová (Tchéquie) : un roman familial et historique déchirant. Coup de poing/coup de coeur.
• Stöld (2022) d’Ann-Helén Laestadius (Suède) : un roman inspiré de faits réels visant à attirer l’attention sur les conditions de vie des éleveurs sámis en Suède.
• L’impératrice de pierre (2023) de Kristina Sabaliauskaité (Lituanie) : un roman historique captivant consacré au destin hors du commun de Catherine I, première impératrice de Russie.
• Allemagne conte obscène (2023) de Victor Paskov (Bulgarie) : une auto-fiction retraçant les désillusions d’un jeune Bulgare dans la RDA des années soixante.
• Le châtiment des fidèles (2023) de Nadine Matheson (Angleterre) : une enquête policière minutieuse et ultra addictive.
• Les impliqués (2013) de Zygmunt Miłoszewski (Pologne) : une enquête policière peu palpitante mais un contexte social, politique et historique intéressant.
• Les ombres (2021) de Wojciech Chmielarz (Pologne) : le cinquième et dernier volet d’une série policière alliant intrigue criminelle et analyse du contexte social, économique et politique polonais.
• Péché mortel (2023) de Carlo Lucarelli (Italie) : un roman policier historique se déroulant dans la Bologne de 1943.
• La petite fille sous la neige (2023) de Javier Castillo (Espagne) : un polar de facture très classique autour de la disparition d’un enfant.

• Les enfants Oppermann (2023) de Lion Feuchtwanger (Allemagne)
• L’oiseau bleu d’Erzeroum (2021) de Ian Manook (France)

• Près de trois semaines de vacances à partir de ce soir, je suis joie! Au programme : quatre jours de randonnées dans la région de Neuchâtel (en tête à tête avec moi-même comme l’année dernière en mars) puis une semaine à Londres avec mon fils. Je serai donc un peu moins présente sur le blog en avril.
• Je n’aurai probablement pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture pendant ces vacances mais j’espère tout de même déjà lire un premier livre pour « Le printemps des artistes » (avril et mai) ainsi que le septième et avant dernière livre pour le Prix du LàC : Georges et Carmen de Jean Rousselot.

Bon mois d’avril à toutes et à tous.