Sans la Masse critique Babelio je n’aurais probablement pas lu ce thriller et cela aurait été dommage.
Caïn fut le premier (2023) est le deuxième roman du journaliste, réalisateur de programmes télévisés et auteur italien Mariano Sabatini (1971) et le deuxième volet d’une série de thrillers consacrés au journaliste d’investigation romain Leonardo Malinverno.
Pendant que Rome et ses habitants ploient sous la canicule, un redoutable tueur en série sème la terreur dans la capitale. Les carabiniers chargés de l’enquête étant totalement démunis face à cet assassin qui asphyxie ses victimes pour prélever leurs tatouages, le major Sgrò se décide à solliciter Leonardo Malinverno, un brillant journaliste au Globo, afin qu’il alerte l’opinion publique en faisant fuiter dans la presse des informations relatives à l’enquête. Or, en l’absence de son patron qui a fait un AVC, Malinverno doit composer avec son remplaçant, un homme médiocre qui ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais peu importe au final car il ne compte pas reculer devant cet homme et tant pis s’il doit pour cela renoncer à son poste.
Malgré un dénouement un peu trop rapide, Mariano Sabatini signe avec Caïn fut le premier un thriller abouti et bien écrit. Un soin particulier est apporté au personnage de Malinverno, journaliste intègre et déterminé en couple avec une étudiante de vingt ans sa cadette, et à ses relations avec son entourage, qu’elles soient d’ordre privé ou professionnel.
Une bonne lecture qui m’a donné envie de lire la première enquête de Malinverno, L’imposture du marronnier (2018).

Primo venne Caino (2018) Traduit de l’italien par
Marguerite Pozzoli
Image © Davide Cattini, Pixabay
Je trouve que les éditions Actes sud sont souvent un gage de qualité. Après, il y a des thèmes qui accrochent plus ou moins… mais, comme tu le dis, on est pas à l’abri des bonnes surprises !
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