C’est avec Witch Hunt (2023), un polar régional à cheval entre la Haute-Savoie et le canton de Genève, que je découvre l’autrice genevoise Olivia Gerig (1978) dont c’est déjà le quatrième roman.
Lorsque deux adolescents issus de la bourgeoisie haut-savoyarde sont retrouvés morts dans des circonstances particulièrement macabres au château d’Avully à Brenthonne, la capitaine Aurore Pellet de la Police judiciaire d’Annecy est appelée en renfort par le procureur de Thonon pour épauler la police locale et élucider au plus vite cette affaire potentiellement explosive. Parallèlement, un jeune gamer de dix-sept ans est sélectionné par les créateurs anonymes d’un jeu vidéo très élitiste –Witch Hunt– puis invité à se rendre de nuit dans un sanatorium désaffecté près de Megève pour poursuivre le jeu grandeur nature. La fierté et l’excitation d’avoir été sélectionné laissent bientôt la place à la frayeur…
Olivia Gerig s’est inspirée de certains faits historiques régionaux pour écrire un polar aux frontières du réel, du virtuel et du paranormal dans lequel, en se basant notamment sur deux époques distantes de trente ans, elle évoque la condition et l’exclusion sociale des femmes ainsi que les risques et les dangers liés au virtuel.
Witch Hunt est un polar efficace et addictif qui, malgré des dialogues peu convaincants, se lit tout seul et avec plaisir.

Polar régional plus paranormal, je passe malgré le côté addictif …
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