Quand j’avais dix ans · Fiona Cummins

De Fiona Cummins, j’ai lu et apprécié tous les romans jusqu’à présent et n’ai donc pas hésité à jeter mon dévolu sur son dernier titre que j’ai lu avec plaisir entre deux lectures plus difficiles.

Au coeur de l’intrigue de Quand j’avais dix ans (2023), le quatrième roman de l’autrice de thrillers anglaise, se trouve un terrible événement survenu par une nuit d’avril 1997: une fillette de dix ans tue de quatorze coups de couteau ses parents, les très appréciés Docteur Richard Carter et sa femme Pamela. Après huit ans passés dans un centre de détention pour mineurs, la jeune femme a reconstruit sa vie sous une fausse identité.

Vingt ans plus tard, une meute de journalistes avides de scoops a réussi à retrouver la soeur aînée de celle qui fut surnommée « L’Ange de la mort ». Dans le cadre de la commémoration du meurtre, Shannon Carter a accepté de témoigner à visage découvert, brisant net deux décennies d’anonymat et de silence. A la suite de cette interview explosive qui a fait la Une de tous les quotidiens, Brinley Booth, l’amie d’enfance des soeurs Carter devenue journaliste, est chargée de couvrir l’événement. Cet événement aura non seulement de nombreuses répercussions sur la vie de celle qui fut à l’origine du meurtre mais forcera également les trois femmes à se confronter enfin à ce qui s’est réellement déroulé lors de cette fameuse nuit vingt ans plus tôt.

En trois parties intitulées Qui? Pourquoi? et Quand? et en alternant les points de vue, Fiona Cummins dévoile progressivement les dessous de l’affaire Carter, une affaire qui se révèle plus complexe qu’il n’y paraît. Quand j’avais dix ans est un bon divertissement -quoique un peu prévisible- évoquant les dérives des tabloïds anglais, la maltraitance psychologique, les secrets, le mensonge et la culpabilité.

Note : 3 sur 5.

Fiona Cummins sur le blog : Les voisins (2021).

Istya & cie, octobre 2023, 349 pages.

When was I Ten (2020)

Traduit de l’anglais
par Jean Esch

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