Après Frère d’âme (2018) pour lequel il a notamment obtenu le Prix Goncourt des Lycéens et La porte du voyage sans retour (2021), David Diop revient avec Le pays de Rêve (2024), un très court mais non moins intense conte initiatique dans lequel il sensibilise les plus jeunes aux inégalités et à l’injustice du monde.
A travers le quotidien très difficile de Rêve, une jeune orpheline vivant cachée avec sa grand-mère dans un taudis de métal dans un pays « où toujours couvait le feu et coulait le sang », David Diop raconte la violence et la guerre, la misère et la grande pauvreté, l’envie et la jalousie.
A travers la vie de cette très belle jeune fille qui ne peut sortir que la nuit pour se préserver de la convoitise des hommes, il raconte ses rêves et ses espoirs d’un avenir meilleur, quelque part au delà des mers dans un pays où elle pourra manger à sa faim et se déplacer librement sans devoir constamment craindre pour sa vie.
D’une plume élégante et poétique, David Diop sensibilise les plus jeunes à « l’Autre », à toutes celles et ceux qui grandissent et survivent dans un contexte socio-économique et politique difficile et qui, au péril de leur vie, ne voient très souvent d’autre solution que celle d’entreprendre un long et très périlleux voyage à travers les mers pour pouvoir enfin espérer vivre dignement.
Un petit roman jeunesse intelligent et engagé, à faire lire absolument.
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56 pages
© Dim Hou / Pixabay
Heureusement que la littérature est là pour que les jeunes puissent appréhender certaines questions complexes.
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Oui, d’autant plus que celui-ci ne s’adresse pas à des ados mais à des enfants. C’est une manière intelligente et un peu plus douce de débuter une discussion sur des sujets importants, plus d’actualité que jamais.
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J’entends beaucoup de bien de cet auteur que je n’ai pas encore lu. A partir de quel âge conseillerais-tu ce conte initiatique ?
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Je ne l’avais pas encore lu non plus mais j’ai trouvé récemment en occasion (toujours dans ma fameuse brocante) « Frère d’âme » que je me réjouis maintenant d’autant plus de lire. Je dirais 8-9 ans. A lire de préférence avec l’enfant car s’il est vraiment très court, il nécessite quelques explications je pense, l’auteur recourant régulièrement à des mots poétiques et imagés.
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Parfait, il ne me reste plus qu’à le trouver en bibliothèque !
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Je croise les doigts alors et je serais curieuse de savoir ce que ton/tes enfant/s et toi en aurez pensé.
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Je n’ai pas encore lu cet auteur. Je commencerai plutôt par un roman pour adulte.
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Babelio m’en a proposé la lecture dans le cadre d’une masse critique privilégiée, c’était l’occasion de découvrir l’auteur dont je me réjouis maintenant de lire « Frère d’âme » qui se trouve d’ailleurs déjà dans ma PAL. C’est prometteur en tous cas!
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Pareille, je dois d’abord lire son roman. Mais bonne nouvelle s’il s’adresse aujourd’hui aux jeunes sur ce sujet.
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Oui, je suis bien d’accord qu’il est important de sensibiliser les enfants à certaines thématiques et si on peut le faire de façon un peu plus douce au moyen d’un conte plutôt qu’à travers la violence de l’actualité brute, c’est super.
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J’ai ses romans « adulte » en projet mais j’avoue que je suis bien tentée par ce roman jeunesse de 56 pages !
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Moi aussi, j’avais prévu de lire ses romans « adulte » (« Frère d’âme » est dans ma PAL) et puis Babelio m’a proposé celui-ci. Une jolie entrée en matière dans l’univers, très engagé il me semble, de l’auteur. Ceci dit, j’ai lu ce tout petit roman qui contient tous les codes du conte, en moins de 15 min., il est vraiment très court et la mise en page très aérée.
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la condition de la femme est un sujet si important , et j’ai aimé le premier roman de cet auteur, qui a su plaire aux lycéens donc je suppose que ce livre leur plaira.
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Celui-ci s’adresse selon moi davantage à des enfants. Il est vraiment très court et contient tous les codes du conte mais il a le mérite d’évoquer de manière souvent imagée des thématiques importantes et de soulever des questionnements. Une jolie entrée en matière en tous cas, je lirai prochainement « Frère d’âme ».
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