Il y a un peu moins d’un an je lisais La machine Ernetti, le premier roman du réalisateur de documentaires scientifiques et historiques français Roland Portiche. J’ai lu la suite avec plaisir.
Ernetti et l’énigme de Jérusalem (2021) se déroule en 1980 et signe les retrouvailles, seize ans après les événements relatés dans La machine Ernetti (2020), de l’archéologue israélienne Natacha Yadin-Drori, désormais conservatrice au Musée de Jérusalem, et du prêtre exorciste-psychiatre italien Pellegrino Ernetti.
Voici donc nos deux compères repartis pour une nouvelle aventure ressemblant fortement à la précédente: une mission clandestine sur ordre du Pape, un important mystère à résoudre, une époque lointaine à explorer, le tout en ayant à leurs trousses de nombreuses personnes pas toujours très bien intentionnées.
Suite à la profanation des sous-sols interdits du Mont du Temple à Jérusalem et la découverte dans les ruines du Temple de Salomon d’un cube de pierre vieux de trois mille ans contenant des éléments pouvant potentiellement ébranler les fondations de la tradition judéo-chrétienne, Ernetti et Natacha sont convoqués au Vatican. Menacé par Dom Alberto de Carvalho, un ancien évêque mégalomane rongé par la haine dont le but est d’anéantir une bonne fois pour toutes le Vatican, le Pape Jean-Paul II ne leur laisse pas le choix: Ernetti est sommé de remonter de toute urgence le chronoviseur des archives secrètes du Vatican où il dormait depuis seize ans et où il était censé reposer pour l’éternité.
Grâce à cette machine révolutionnaire permettant de visualiser le passé, le Pape espère remonter jusqu’aux origines du monothéisme afin d’y trouver des éléments permettant de contrer les sombres desseins de Carvalho et ainsi sauvegarder la foi de centaines de millions de croyants. C’est une véritable course contre la montre qui débute alors entre Rome et Jérusalem en passant par les Etats-Unis et l’Egypte antique.
Dans ce deuxième volet, Roland Portiche nous plonge dans l’Egypte du XIVème siècle avant J.-C et nous emmène sur les traces d’Akhenaton, le dixième pharaon de la XVIIIème dynastie, et de sa femme Nefertiti dont le règne a été marqué par de profonds changements au niveau religieux. Bien qu’elles ne soient pas approfondies, ces informations confèrent à l’intrigue une dimension archéologique et historique fascinante que je ne demande qu’à approfondir de mon côté.
Si l’effet de surprise est forcément quelque peu atténué dans ce deuxième volet, Ernetti et l’énigme de Jérusalem reste un roman très distrayant.
Mon avis sur La machine Ernetti est à lire ici.

Photo © Gidon Pico / Pixabay
c’est le style d’enquêtes qui me plaît. J’avais noté « La machine Ernetti » et … je l’avais oublié… Donc celui-ci va rejoindre ma PAL
je sors d’un roman mêlant enquête sur des meurtres et archéologie avec « Le dard du scorpion » et ce genre me plaît vraiment beaucoup 🙂
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C’est une lecture très légère avec bcp d’action et de suspense; de temps en temps c’est très plaisant. Je ne connais pas « Le dard du scorpion », je vais me renseigner.
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