Première lecture dans le cadre du mois thématique consacré à la littérature latino-américaine : cap sur le Pérou!
En parcourant l’immense catalogue des bibliothèques municipales de ma ville à la recherche d’auteurs latinos s’intéressant aux minorités ethniques, je suis tombée sur le romancier péruvien Iván Thays (1968). Le blogueur, professeur d’université et présentateur d’une émission télévisuelle littéraire est l’auteur de cinq romans dont le dernier, Un lieu nommé Oreille-de-Chien (2011), semble être le seul à avoir été traduit en français.
Le narrateur, journaliste à Lima, est dépêché par le rédacteur en chef de son journal à Oreille-de-Chien, un village situé à plus de trois mille mètres d’altitude dans la cordillère des Andes, dans la « région la plus accablée du pays, semée de fosses communes, difficile d’accès […]. La plus durement frappée par le terrorisme, la plus misérable, froide, âpre… » Accompagné d’un photographe cynique et alcoolique, il doit y couvrir la venue du Président Alejandro Toledo qui a choisi ce hameau jusqu’alors anonyme pour lancer sa campagne de distribution d’argent à destination des paysans indiens.
La « sale guerre » entre le Sentier lumineux et l’armée régulière péruvienne ayant fait plus de 70’000 victimes parmi les populations paysannes de langue quechua entre 1980 et 2000, « La Commission pour la vérité et la réconciliation » a ordonné en 2003 la création d’un vaste programme de dédommagement en faveur des populations les plus vulnérables.
Je pensais embarquer dans une lecture passionnante sur les minorités indiennes au Pérou, sur le devoir de mémoire, l’accès à la justice et la réparation; ces problématiques n’ont malheureusement été abordées que de façon bien trop superficielle. A la place, j’ai dû me coltiner les états d’âmes d’un narrateur certes lourdement affecté par une tragédie familiale mais pas sympathique pour autant et ses frasques sexuelles sans intérêt avec deux Indiennes.
L’écriture très basique a fini de m’achever.

Un lugar llamado oreja de perro (2008)
Trad. de l’espagnol (Pérou)
par Laura Alcoba

J’ai apprécié ce roman dont le sujet n’est effectivement pas les minorités ethniques. Il est plus question de la place de la violence dans les vies quotidiennes avec en toile de fond le Sentier lumineux. Et sur ce sujet, c’est un bon livre, je trouve.
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Je m’y suis beaucoup ennuyée malheureusement.
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Aïe, je m’apprêtais à noter un auteur péruvien, mais non, pas celui-ci…
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Je ne le conseillerais pas mais ce n’est que mon petit avis. Sandrine l’a apprécié 🙂
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Oh mince, un loupé… dommage, j’avais commencé la lecture de ton billet enthousiaste à l’idée de découvrir un auteur qui m’est complètement inconnu… merci pour la participation en tous cas !
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Je me réjouissais aussi de découvrir un auteur péruvien. Je tenterai peut-être un autre auteur lors des prochaines éditions, on verra.
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