Le comte foudroyé (2022) fut une très belle surprise, totalement inattendue, en janvier 2023. Avec Nos plus beaux jours sont des mensonges (2023), le plaisir de lecture fut une nouvelle fois au rendez-vous.
Dans ce deuxième volet d’une trilogie de romans indépendants consacrée aux illusions et aux faux-semblants, Francisco Arenas Farauste (1970) nous plonge dans la vie d’une baronne française et d’un prince russe dont la rencontre et l’histoire d’amour aussi brève que passionnée dans le Paris de la fin du XIXème siècle les marqueront profondément toute leur vie durant.
Lorsque deux décennies plus tard, par un matin du mois de novembre, une longue lettre composée d’une quinzaine de feuillets de facture grossière est livrée à l’hôtel particulier du richissime baron presque centenaire Prosper de Marante, personne ne se doute encore de la façon dont son contenu -explosif- est sur le point de bouleverser de façon irrémédiable le destin de plusieurs personnes.
En alternant narration classique et genre épistolaire, passé et présent, Francisco Arenas Farauste questionne les faux-semblants et les illusions ainsi que l’impact des mensonges sur notre perception de la réalité et sur les décisions que nous prenons. Il manie évidemment très bien (et pour mon grand plaisir) l’art de berner son lectorat.
Nos plus beaux jours sont des mensonges est un court roman d’un peu plus de cent pages porté par une écriture toujours aussi agréable à lire et une atmosphère du tournant du XXème siècle très bien retranscrite. A déguster d’une traite.
« Vaut-il mieux vivre heureux dans l’illusion ou malheureux dans la réalité? »
© Margarita Kochneva, Pixabay
Livr'escapades 
Tout comme toi, je l’ai découvert dans le cadre du Prix du LAC avec son premier roman et j’ai aussi énormément apprécié son deuxième, que j’ai eu la grande chance de lire en bêta-lecture et de pouvoir lui donner mon avis avant parution 🙂
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Oui, je me souviens que Marie-Anne et toi en avez parlé sur Instagram. C’est une jolie preuve de confiance de sa part. J’espère que tu pourras réitérer l’expérience car la relecture semble te plaire. Pour ma part, j’avoue préférer avoir le livre fini entre les mains…
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Oui, effectivement une belle marque de confiance !
Quant à la relecture, j’en ai fait deux autres depuis, j’adore ! Mais c’est clair que le roman ne se lit pas du tout de la même manière : on chausse d’autres lunettes car doit être à l’affût des incohérences, du rythme, de la trame etc… donc une autre manière d’aborder un roman, même si on garde aussi le plaisir de lecture 🙂
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Je connais si peu la littérature suisse… J’aime les ambiances « fin de siècle » et ce roman devrait donc beaucoup me plaire ! Je note aussi le précédent bien sûr.
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Je te les conseille tous les deux. Ce sont de très courts romans à lire d’une traite qui se distinguent de la production actuelle par leur ambiance désuète et leur côté fable. On en ressort avec le sourire sur les lèvres et ça fait du bien 🙂
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