M. J. Arlidge fait partie de ces quelques auteurs de polars que j’aime retrouver chaque année.
Dans ce déjà onzième volet de la série policière consacrée à la commandante de la police de Southampton Helen Grace, le scénariste, producteur et romancier anglais M. J. Arlidge (1974) n’épargne rien à son personnage phare. Désavouée et fortement mise sous pression par sa hiérarchie en raison de son caractère difficile et de certains choix personnels douteux faits par le passé mais aussi et surtout en raison de la mauvaise gestion de sa dernière enquête, Helen Grace tente bien que mal de garder le cap tout en se devant d’être très vigilante puisque le tueur en série apparu dans le volet précédent, Action ou vérité (2023), a juré sa perte.
Lorsqu’une femme blanche très aisée est retrouvée dans son lit, le crâne fendu par une hache, elle comprend qu’elle doit agir au plus vite pour éviter que les médias à sensation ne se déchaînent. Malheureusement, une deuxième victime, un adolescent de seize ans issu lui aussi d’une famille très aisée, est déjà bientôt à déplorer. Lui aussi était seul chez lui au moment des faits, lui aussi a été assassiné selon le même modus operandi. A priori les victimes ne se connaissent pas et rien ne les relie si ce n’est peut-être leur propension à faire étalage de façon très ostentatoire de leur richesse et leurs nombreuses réussites.
Quand le chat n’est pas là (2024) se déroule sur sept jours, sept jours pendant lesquels Helen, plus déterminée que jamais malgré sa mise à pied, sera forcée d’agir en sous-marin, sa fidèle collègue et amie Charlie Brooks ayant été propulsée à la tête du Commissariat central de Southampton par une hiérarchie bien décidée à mettre une bonne fois pour toutes fin à la carrière d’Helen, un électron bien trop libre à son goût. Parallèlement, M. J. Arlidge s’intéresse à la vie privée de Charlie et surtout à celle d’Emilia Garanita. La journaliste de la presse à sensation qui déteste cordialement Helen et tente depuis des années de détruire sa carrière est présentée ici sous un jour un peu moins inhumain.
Des chapitres courts, un rythme dynamique, une alternance de points de vue, du suspense, des fausses pistes et quelques courses poursuites rocambolesques notamment dans le port de Southampton… Un polar efficace et distrayant dont on tourne les pages avec plaisir.

Cat and Mouse (2022)
Traduit de l’anglais
par Séverine Quelet
© Roman Grac, Pixabay
tout pour plaire aux amateurs et amatrices du genre !
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Ce n’est pas un polar inoubliable mais avec cet auteur on a l’assurance de passer un bon moment de lecture.
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Oui comme tu dis, ce sont des livres distrayants, ce que je n’attends pas vraiment des polars.
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Oui, certains auteurs réussissent parfaitement à écrire ce types de romans très distrayants. Stefan Ahnhem est du même acabit.
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Un polar comme je les aime: personnages récurrents, intrigue haletante, rebondissements et chapitres courts…
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Un très bon moment de lecture en effet! Tu connais la série?
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Non, pas du tout justement. Je te fais confiance.
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11ème volet ? j’arrive trop tard !
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Pour celui-ci clairement 😉 mais ça ne t’empêche pas de commencer la série avec les premiers tomes…
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Une série qui m’avait échappée. J’ai dû être trop occupée par les séries nordiques ;-D.
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Ça arrive, on ne peut pas être partout à la fois 🙂
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Je ne connais pas du tout cette série. J’en ai déjà trop en route côté polar, je ne crois pas que je vais en rajouter en ce moment.
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Je comprends, d’autant plus qu’il y a vraiment beaucoup de séries policières…
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