C’est l’histoire d’une promesse, d’une parole d’honneur donnée par un prisonnier sur le point d’être libéré à son codétenu qui lui a sauvé la vie.
C’est l’histoire de deux frères rivaux, l’un shérif ad vitam aeternam, l’autre star de country déchue et condamnée à perpétuité pour avoir tué un homme.
C’est l’histoire d’une petite ville, de celles où tout le monde connaît tout sur tout le monde mais où de nombreux secrets persistent malgré tout.
En alternant points de vue et époques, quête personnelle et fresque familiale, R.J. Ellory nous emmène avec talent dans l’intimité de ses personnages tout en nous contant un demi siècle d’histoire du West Texas.
Si Le chant de l’assassin est un roman au rythme lent dans lequel les choses semblent fonctionner au ralenti, on ne s’y ennuie pas une seconde tant le sentiment d’immersion est puissant. Le décor y est planté à la perfection, l’atmosphère épaisse, quelque peu claustrophobe, les personnages sont fins et profondément humains avec tous leurs défauts et leurs faiblesses. Sans oublier la musique, très présente.
Une plume belle et précise pour décrire toute la banalité de l’existence, avec son lot de mauvaises décisions, de moments de faiblesse et de bêtises.
Le chant de l’assassin est un roman sensible et captivant dans lequel j’ai plongé et replongé avec grand plaisir!
