Ayant déjà lu et apprécié Ingrid Noll, je n’ai pas hésité à faire main basse sur ce roman trouvé d’occasion dans ma brocante fétiche.
La romancière allemande Ingrid Noll (1935) a publié une quinzaine de romans à suspense traduits dans plus de vingt-cinq langues. Cinq de ses titres ont été publiés en français. Avec Die Apothekerin (1994) – Confessions d’une pharmacienne (1998), elle met une nouvelle fois en scène une femme seule frustrée par son morne quotidien.
Obnubilée par l’amour et son désir de maternité, la pharmacienne trentenaire Hella Moormann a une fâcheuse tendance à enchaîner des relations amoureuses avec des hommes qui ne lui correspondent pas. Lorsqu’elle rencontre Levin, un étudiant de huit ans son cadet, elle est persuadée qu’il s’agit de l’homme de sa vie et peu importent les mises en garde de sa meilleure amie, le comportement parfois très immature de son amant et surtout son goût très prononcé pour l’argent et le luxe. Levin révèle d’ailleurs déjà bientôt son côté calculateur et manipulateur mais avant que la pauvre Hella ne s’en rende véritablement compte il est déjà trop tard et elle se retrouve mêlée à une sombre machination criminelle.
Comme son titre l’indique, le roman se construit autour des confessions d’Hella, celles qu’elle fait à sa voisine de chambre alors qu’elles sont toutes les deux hospitalisées pour plusieurs jours dans une clinique à Heidelberg. Si la manipulation fait partie intégrante de l’intrigue de Confessions d’une pharmacienne, le tout ronronne un peu et manque du mordant si caractéristique à Ingrid Noll.
Un roman distrayant mais dans le genre « aussitôt lu, aussitôt oublié ».
Ingrid Noll sur le blog : Über Bord (Par dessus bord).

© Photo Pixabay

Je crois que je vais l’oublier avant de l’avoir lu. Merci de l’avoir lu pour moi.
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De rien 😂
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Je viens de voir que tu mets des étoiles!!! 2.5 seulement ? bon, ce n’est visiblement pas par ce roman qu’il faut commencer pour découvrir cette autrice. Quels sont ses romans qui ont le plus de mordant, du coup ?
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