
Lecture-rencontre avec Chimamanda Ngozie Adichie
En tant que grande admiratrice de Chimamanda Ngozi Adichie dont j’ai lu et adoré les trois romans, j’ai été absolument enchantée d’aller l’écouter lors d’une lecture-rencontre exceptionnelle dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains qui a lieu chaque année à Genève au mois de mars.
La rencontre s’articulait autour de son Manifeste pour une éducation féministe Chère Ijeawele. Ce manifeste est en réalité une retranscription d’une longue lettre, légèrement remaniée, que l’auteure avait adressée il y a quelques années à une amie qui lui demandait quelques conseils pour élever dans le féminisme la petite fille qu’elle venait de mettre au monde.

C’est dans une salle comble que Chimamanda et 15 femmes, dont Barbara Hendricks, ont lu chacune à leur tour et dans leur langue maternelle, les deux introductions et les 15 suggestions du manifeste.
Ce fut un moment extrêmement fort, un magnifique symbole de la nécessité universelle de continuer à lutter pour une éducation différente, une éducation devant permettre aux femmes comme aux hommes d’évoluer dans un monde plus juste et égalitaire.
La lecture fut suivie d’un entretien avec Sylvain Bourmeau, journaliste à France Culture. Ont notamment été abordées les questions du langage (le bilinguisme igbo-anglais, le rapport qu’elle entretient avec le igbo, la place accordée à l’oralisme, le rapport du genre en igbo), les différentes formes littéraires dont elle a fait ou fait usage et leur rapport entre eux (poésie, fiction et non-fiction) et son statut de romancière et de porte-parole féministe.
Une lecture et une rencontre inoubliables!
trop jalouse !
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Tu peux! lol
J’y serais allée en rampant et avec 40 de fièvre!
Une rencontre intense et inoubliable!
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