Une falaise au bout du monde · Carl Nixon

Sans le cercle de lecture et la recommandation de l’une de ses participantes, je serais passée à côté de ce roman et cela aurait été très dommage! Vous venez? Je vous emmène en Nouvelle-Zélande pour un voyage des plus dépaysants!

Une falaise au bout du monde (2021) est le troisième roman de l’auteur néo-zélandais Carl Nixon (1967) après Sous la terre des Maoris (2018) et Rocking Horse Road (2019). Il a également publié un recueil de nouvelles ainsi que de nombreuses pièces de théâtre.

Une falaise au bout du monde s’ouvre sur un drame: celui de la famille Chamberlain qui, quelques jours seulement après avoir quitté son Angleterre natale, disparaît dans un accident un soir de forte pluie quelque part sur la côte Ouest de la Nouvelle-Zélande. En 2010, plus de trente ans après la disparition inexpliquée de sa soeur, son mari et leurs quatre enfants, Suzanne reçoit un appel en provenance de Nouvelle-Zélande l’informant que les ossements de l’un de ses neveux ont été retrouvés.

Ayant traversé la planète plusieurs fois au fil des ans pour tenter de découvrir ce qu’il était advenu de sa soeur et sa famille, Suzanne est sonnée. Le choc est d’autant plus grand que les ossements ont démontré que son neveu avait vécu plusieurs années après l’accident. Que s’est-il donc passé en cette fameuse nuit de 1978? Pourquoi n’a-t-elle jamais été contactée? Et puis, surtout, qu’est-il advenu des autres membres de la famille Chamberlain? Voulant en avoir le coeur net, Suzanne décide de se rendre une dernière fois sur l’île du bout du monde.

En alternant passé et présent, les jours, les semaines et les mois après l’accident et le dernier voyage de Suzanne, Carl Nixon nous dévoile peu à peu tous les tenants et les aboutissants du drame ayant brutalement et irrévocablement bouleversé la vie d’une famille et de ses proches.

Il se dégage d’Une falaise au bout du monde une atmosphère particulière en raison d’une tension latente laissant présager le pire. La nature, luxuriante et majestueuse, est omniprésente dans ce roman. Tout d’abord hostile et très cruelle, elle se révèle par la suite plus apaisante. Jusqu’à ce qu’une série d’événements vienne fracasser l’illusion de refuge, de paix et d’harmonie qu’elle semblait offrir.

Bien que certains événements auraient selon moi mérité un traitement un peu plus approfondi, j’ai beaucoup aimé me perdre dans cette lointaine vallée néo-zélandaise et devenir le témoin d’une vie simple au plus près de la nature.

Note : 3.5 sur 5.
L’Aube, 330 pages, février 2021.

The Tally Stick (2020)
Trad. Benoîte Dauvergne






Photo @ Holger Detje / Pixabay

6 réflexions au sujet de “Une falaise au bout du monde · Carl Nixon”

  1. je le note il devrait me plaire et j’aime bien aller me promener dans ces régions à l’autre bout du onde cela permet de s’évader (comme avec le dernier roman de Jane Harper) c’est la manière de « sortir des confinements » qui me plaît le plus et pas besoin de masque 🙂

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