Je suis le feu · Max Monnehay

J’ai d’abord fui ce roman et son bandeau « La nouvelle reine du thriller français » avant de changer d’avis et de mettre le cap sur La Rochelle.

Je suis le feu (2022) est le cinquième roman de l’autrice française Max Monnehay (1981) et le deuxième d’une série de thrillers consacrée au psychologue carcéral Victor Caranne.

Par une belle nuit de juillet à La Rochelle, pendant qu’une mère donne miraculeusement naissance à une petite fille, une autre est égorgée en présence de son fils de dix ans. S’agissant du deuxième meurtre de ce type en l’espace de quelques semaines, le commissaire Baccaro décide de faire appel au psychologue carcéral Victor Caranne afin qu’il établisse un profil psychologique du tueur. En effet, de par sa longue expérience au pénitencier de Saint-Martin-de-Ré où il anime des thérapies de groupe auprès de criminels multirécidivistes, Caranne représente un atout majeur pour la police rochelaise qui n’a pas l’ombre d’un début de piste et craint un nouveau meurtre.

Malgré quelques facilités dans l’intrigue et certaines lourdeurs dans le texte dues à l’utilisation excessive de comparaisons et au ton exagérément humoristique et pas très naturel propre à un personnage en particulier, Je suis le feu est un thriller rythmé et efficace dont on tourne les pages avec plaisir grâce à l’alternance de chapitres dédiés à l’enquête criminelle, la vie personnelle de Caranne -personnage profondément meurtri et hanté par de nombreux démons-, ou encore aux pensées du tueur.

Note : 3 sur 5.
Seuil, mars 2022, 391 pages.

3 réflexions au sujet de “Je suis le feu · Max Monnehay”

    1. Je n’ai rien contre quelques touches d’humour ici et là mais ici il y en avait beaucoup trop à mon goût, d’autant plus qu’il était présent autant dans le fond (caractère plus que truculent de l’un des personnages secondaires, ce qui lui enlevait tout naturel) que dans la forme (très nombreuses comparaisons, très exagérées et qui se voulaient drôles mais ne l’étaient pas – pour moi du moins). Mais la comparaison est une figure de style que je n’apprécie pas du tout, et ce dans n’importe quel texte…

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