Février fut un bon mois marqué par plusieurs très bonnes lectures et une bien jolie escapade à Hambourg (voir la rubrique « En vadrouille » avec photos à l’appui en fin d’article).
Comme en janvier, j’ai connu en février les deux extrêmes : un coup de coeur (même deux) et un abandon (déjà le deuxième de l’année). Bilan : neuf livres lus et sept billets rédigés. J’ai eu le plaisir de participer à trois lectures communes très différentes et de lire deux livres de non fiction, un genre que j’apprécie énormément et avec lequel j’ai enfin renoué l’année dernière.
Et la vague les emporta… (2024) de Molly Keane (Irlande) : une fresque familiale féminine d’une grande clairvoyance écrite en 1937.
Mention spéciale pour Nos armes et Parce que les fleurs sont blanches.

- Nos armes (2024) de Marion Brunet (France) : Coup de coeur. Billet à suivre.
- Les alpinistes de Mao (2023) de Cédric Gras (France) : une enquête sur les débuts de l’alpinisme chinois. Instructif et passionnant.
- Tremble la nuit (2024) de Nadia Terranova (Italie) : un roman initiatique se déroulant dans le sud de l’Italie au début du XXème siècle. Une jolie découverte.
- Le chien des étoiles (2023) de Dimitri Rouchon-Borie (France) : un roman aux airs de conte, sombre et puissant. Un auteur à relire. Chroniques babelio : ici.
- Parce que les fleurs sont blanches (2020) de Gerbrand Bakker (Pays-Bas) : une histoire familiale en noir et blanc. Une pépite d’humanité et d’amour. A lire!
- 36 façons de tuer (2024) de Stefan Ahnhem (Suède) : un polar des plus addictifs!
- Quand le chat n’est pas là… (2024) de R. J. Arlidge (Angleterre) : un polar distrayant.
- Les suicidés du bout du monde (2021) de Leila Guerriero (Argentine) : une enquête journalistique sur une vague de suicides sans précédent en Patagonie à la fin des années nonante. Intéressant.
- Quelquesfois, ils leur pardonnent (2024) de Carl Nixon (Nouvelle Zélande) : l’abandon du mois.
- Billet spécial Rwanda : dimanche 3 mars
- Billet spécial Ecosse & Hébrides extérieures : dimanche 10 ou 17 mars
Je vis en Suisse romande où les librairies de langue allemande sont inexistantes. Autant vous dire que je profite (plutôt deux fois qu’une) de chaque séjour outre-Sarine (= en Suisse alémanique) ou en Allemagne pour flâner et me perdre dans les rayons des librairies. Et comme toute bonne flânerie s’accompagne pour moi généralement d’une razzia en bonne et due forme, je me suis évidemment un petit peu lâchée à Hambourg au début du mois…
Parmi les must absolus se trouvent le dernier roman de mon autrice germanophone préférée Nino Haratischwili, autrice de l’exceptionnel La huitième vie, les deux derniers volets (à ce jour) de la série policière nord-frisonne de Sven Stricker initiée avec Sörensen hat Angst et Sörensen fängt Feuer ainsi qu’un roman d’Ewald Arenz dont j’ai adoré en novembre passé Le parfum des poires anciennes. Quelques polars/thrillers locaux et sagas familiales ont rejoint les chouchous.

Lors de mes deux séjours précédents en Frise du Nord en septembre 2022 et septembre 2023, je n’ai fait que transiter par Hambourg dont je ne connaissais jusqu’alors que l’aéroport et la gare principale. Quelques jours s’imposaient donc pour découvrir enfin la deuxième plus grande ville d’Allemagne.
Si la météo n’a pas été de la partie (mais en février il fallait s’y attendre), nous avons malgré tout passé quelques belles journées dans cette ville aux nombreuses facettes. Au programme, entre autres : l’excellent et passionnant musée de l’émigration ainsi que le musée maritime, l’Elbphilarmonie, une croisière de deux heures dans le port de Hambourg -troisième port d’Europe-, beaucoup de marche à travers les différents quartiers de la ville, des livres et bien sûr les incontournables Fischbrötchen… En résumé : une ville fort agréable que je redécouvrirais volontiers à la belle saison afin de profiter pleinement des espaces verts et des berges de l’Alster et de l’Elbe.
Pour conclure, voici quelques photos.
Le centre ville et ses canaux à proximité de l’Hôtel de ville :



La très emblématique Speicherstadt, le quartier des canaux et l’un des plus vastes complexes d’entrepôts au monde, à marée basse et marée haute :



La Philarmonie de l’Elbe construite par les architectes suisses Herzog et De Meuron et certains des plus grands portes-containers du monde :



En vrac : Un Kartoffel Keller (cave à pommes de terres), un tout petit restaurant allemand tenu par un vieux monsieur fort sympathique qui aurait déjà dû profiter de sa retraite et gérait tout entièrement seul, et enfin un salon de coiffure bien spécial dans le quartier de St. Pauli où le propriétaire offre gratuitement une bière (brassée dans le quartier) à quiconque choisit de s’y faire couper les cheveux 😃 Aucun doute, nous sommes bien en Allemagne!



Et pour conclure, les fameux Fischbrötchen dans leur version de luxe à savourer confortablement installés dans un fauteuil bien moelleux avec vue sur la ville depuis le sommet de la Philarmonie et dans une version plus « prolo » à déguster sans chichis debout dans la rue.



Eh eh, je vois que Brandebourg, ou plutôt sa version originale, de Juli Zeh a rejoint ta pile. Une belle lecture en perspective ! Avec toutes ces valeurs sûres, il devrait y avoir moins de déceptions pour toi.
Me voilà nostalgique de l’Allemagne où je ne suis pas allée depuis bien trop longtemps… Tes photos sont superbes 🤩
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C’est ta belle chronique en novembre passé qui a fini de me convaincre de l’acheter. Voilà une bonne chose de faite!
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whaou ! Que de voyage tu nous offres et d’autres encore à venir ! 😀
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😊 Parler ici de temps en temps de mes petites escapades au vert et/où à l’étranger faisait partie de mes envies depuis la création du blog en 2019 mais je n’ai jamais vraiment pris le temps nécessaire pour le faire. Je compte bien y remédier cette année. Pour le billet sur le Rwanda paru ce matin, il ne s’agit pas d’un « billet voyage » mais d’une proposition de lectures autour du Rwanda dans le cadre de la commémoration des trente ans du génocide des Tutsis. Celui sur l’Ecosse et les Hébrides extérieures le sera en revanche.
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Mon plus vieil ami y habite à Hambourg. C’est vraiment une très jolie ville, à la fois culturellement active et suffisamment « à taille humaine » pour qu’on s’y sente bien. La réhabilitation des docks est une vraie réussite, selon moi (plus qu’à Londres).
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« A taille humaine », c’est tout à fait ça. J’ai du mal avec certaines grandes villes (pas avec Londres que j’ai toujours aimée) mais Hambourg me donne effectivement très envie d’y retourner. Je repartirai dans le Nord de l’Allemagne en septembre, j’arriverai peut-être à programmer deux journées sur place avant de monter plus au Nord, à voir. C’est pratique d’avoir un ami sur place 🙂 C’est toujours sympa de découvrir une ville avec quelqu’un qui la connaît bien et de sortir un peu des sentiers battus. Est-ce que tu as des projets d’y retourner ? A moins que tu n’y sois allé récemment… ?
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Je suis allée en Allemagne cet été (du côté de Trêve et Coblence) et je n’ai pas eu très beau temps non plus… Ceci étant dit, tes photos me donnent quand même envie d’y retourner. Je voulais lire Le parfum des poires anciennes pour les Feuilles allemandes mais je n’ai pas eu le temps. Peut-être pour la prochaine édition. Dommage pour le polar / roman (?) néo-zélandais. Je crois que je n’ai aucun auteur de ce pays dans mes lectures. En revanche, si tu as des idées de lectures (peut-être une LC ?) autour de l’alpinisme ou de la montagne, je suis preneuse.
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Un mois passe vite mais tu auras d’autres occasions de lire « les poires » en effet. J’avais bien apprécié le précédent roman de Carl Nixon (Une falaise au bout du monde) et me réjouissais de lire ce nouveau roman mais quelle déception, ça partait dans tous les sens, je n’ai rien compris 😬. Je suis bien sûr partante pour une nouvelle LC autour de l’alpinisme mais n’ai encore rien à te proposer, si ce n’est éventuellement « Dette d’oxygène » de Toine Heijmans qui me fait de l’oeil. Autrement, et en attendant, tu peux trouver sur mon blog les chroniques de « Une histoire de l’Everest » de Jean-Michel Asselin ou « Raide vivant » de Paul Bonhomme.
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je ne t’ai pas laissé de message pourtant j’ai lu ton bilan et j’ai beaucoup aimé ton récit sur Hambourg et je me disais ah bizarre Nixon, j’avais beaucoup aimé son précédent et j’ai failli acheter celui-ci l’autre jour, mais du coup ton avis me dit d’attendre. Ah, ça y est j’ai lu ton billet sur mon téléphone du coup je n’avais pas pu commenté ! belle semaine à toi
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« Dette d’oxygène » de Toine Heijmans me semble pas mal du tout . Je peux te proposer également « Une ascension » de Pauline Desnuelles, si tu ne l’as pas lu. L’un ou l’autre ou les deux. Peut-être pour mai ou les mois qui suivent ?
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Je signe pour les deux! Samedi 8 juin pour le Heijmans et samedi 27 juillet pour le Desnuelles ? Ou plutôt après l’été pour le second ? Dis-moi. Je regarderai ensuite avec Sunalee si elle veut se joindre à nous.
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Parfait pour moi ! Ravie de partager ces deux LC. Je note les dates, sachant qu’on changera peut-être si Sunalee se joint à nous.
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Super, je me réjouis aussi 😀 Je m’en vais proposer ces deux dates à Sunalee et te tiens au courant.
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Je pense que Hambourg me plairait… De belles lectures ce mois-ci, j’ai déjà noté Parce que les fleurs sont blanches.
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Hambourg vaut le détour 🙂 Et pour Gerbrand Bakker, je pense qu’on n’a pas fini de le voir sur la blogosphère et c’est une très bonne chose!
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