Liz, Marty et Jules ont respectivement 14, 13 et 10 ans lorsqu’un accident de voiture les prive à tout jamais de leurs parents. Comment faire face à un tel drame? Comment se reconstruire, comment grandir alors que tous les repères ont disparu?
Avec La fin de la solitude, Benedict Wells signe un sublime roman d’apprentissage, un roman à la fois triste et douloureux, beau, doux, sensible et émouvant.
Sur son lit d’hôpital après un accident de moto qui a failli lui coûter la vie, Jules se souvient: de son enfance heureuse et protégée avant la tragédie, du drame qui a mit fin à son enfance de façon beaucoup trop rapide et abrupte, de son adolescence marquée par la solitude et la haine de soi et de la distance qui s’est instaurée entre la fratrie meurtrie, de Alva enfin, cette rouquine à la dent de travers, sa meilleure amie et son plus bel amour.
La fin de la solitude est un roman très poignant sur la vie, sur la mort et sur l’amour aussi. Sur les liens familiaux et sur la façon de gérer son deuil. Sur la douleur, la tristesse et sur la haine de soi, sur la culpabilité et sur le pardon. Et sur la résilience et l’espoir enfin.
J’ai été profondément touchée par ce livre qui, à certains moments, m’a véritablement brisé le coeur. Malgré les drames qui frappent encore et encore, ce roman est pourtant loin d’être misérabiliste. Il sonne terriblement juste, la vie y est appréhendée dans ses facettes les plus tristes certes mais avec beaucoup de justesse et de délicatesse. De romantisme aussi. Parce que l’amour et l’espoir y occupent une place importante.
La dernière page tournée, il m’a fallu quelques jours avant de pouvoir lâcher prise et quitter enfin ces personnages si touchants… Un livre tout simplement humain, une pépite à lire absolument!

Une réflexion sur “La fin de la solitude · Benedict Wells”