Trompe-l’oeil · Anne Mette Hancock

Lire une grande partie de la nuit en pleine semaine et me réveiller peu après avec des yeux de raton laveur, je ne vous dis pas merci Anne Mette Hancock!

Après Fleur de cadavre (2017), Trompe-l’oeil (2021) est la deuxième enquête de la romancière danoise Anne Mette Hancock (1979) réunissant l’inspecteur de la Crime de Copenhague Erik Schäfer et la journaliste Héloise Kaldan.

Lukas, un petit garçon différent, disparaît un matin peu de temps après avoir été déposé à l’école par son père. Les indices sont inexistants et l’enquête patine jusqu’à ce que les enquêteurs découvrent le profil Instagram de Lukas qui révèle sa passion pour la paréidolie, « une tendance ultra-populaire sur Instagram depuis plusieurs années » (#iseefaces, #pareidolie). Ce phénomène -une illusion d’optique- consiste à voir sur des objets ou dans la nature des visages ou des formes humaines/animales. C’est alors qu’Héloise, sommée de laisser de côté ses recherches sur le stress post-traumatique des soldats danois pour couvrir l’enquête criminelle sur la disparition de Lukas, croit reconnaître sur l’une de ses photos une grange…

Si la disparition d’enfants est un thème régulièrement abordé dans les polars ou thrillers, Trompe-l’oeil reste une lecture très addictive et bien construite. J’apprécie beaucoup les polars basés sur une alternance entre enquête criminelle et vie privée des personnages principaux qui, dans Trompe-l’oeil, sont particulièrement attachants malgré les divers problèmes auxquels ils sont confrontés.

Une très bonne lecture qui m’a par ailleurs permis de me replonger avec bonheur dans les souvenirs de mon dernier voyage avant la pandémie (Copenhague et les Iles Féroé).