C’est reparti pour une nouvelle saison de lectures mensuelles dans le cadre de la troisième édition du Prix du Festival du LàC! Je n’ai jamais beaucoup lu de littérature française et sans le Prix, je n’en lirais sans doute plus. C’est donc avec grand plaisir que je participe pour la troisième année consécutive à cette belle aventure littéraire grâce à laquelle j’ai fait de bien jolies découvertes. Seule en sa demeure (2021) est la dernière en date.
L’autrice et poétesse française Cécile Coulon (1990) situe son huitième roman dans le Jura français du XIXème siècle, au coeur d’une imposante demeure située à l’orée d’une épaisse forêt. C’est là, dans cette vaste bâtisse forestière silencieuse que la jeune mariée Aimée Deville tente de trouver un sens à sa vie auprès de son riche et très pieux époux. Orphelin à six ans, veuf à vingt-quatre après seulement deux ans de mariage, Candre Marchère ploie sous le fardeau de son passé. Elevé dans l’isolement, le recueillement et le silence, il est devenu un homme austère -bien qu’attentionné- auprès duquel la candide Aimée peine à trouver sa place. L’arrivée d’une professeure de musique égaiera un peu sa morne existence avant de lui révéler certains vérités aussi dérangeantes que terrifiantes.
Seule en sa demeure est un roman dense et intense sur l’enfermement et le désir de liberté, un quasi huis-clos aux allures à la fois de conte et de roman gothique que j’ai lu presque d’une traite. Si la dernière partie m’a paru un peu moins aboutie voire un brin décevante, il n’en reste pas moins que ce roman m’a globalement beaucoup plu. Grâce à une écriture maîtrisée, à la fois poétique et très réaliste, Cécile Coulon a parfaitement réussi à instaurer une atmosphère très mystérieuse, aussi inquiétante qu’envoûtante.
Une très bonne lecture qui m’a donné envie de découvrir son précédent roman, Une bête au paradis (2019).
Le bilan du Prix du LàC 2021 est à lire ici.

Je n’ai encore jamais lu cette auteure : j’aime beaucoup l’écouter en interview, mais je tombe souvent sur des avis contradictoires et mitigés à propos de ses romans. C’est Athalie, je crois, qui m’avait conseillé « Le roi n’a pas sommeil », qui est sur mes étagères, mais auquel je ne me suis pas encore attaquée.. je note en complément ton enthousiasme pour celui-là.
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J’ai lu plusieurs retours très mitigés sur son précédent roman mais après ma lecture de celui-ci, même s’il semble être très différent, je n’hésiterai pas!
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Trois saisons d’orage est mon préféré… Pour celui-ci j’ai trouvé trop de similitudes avec Rebecca de Daphné du Maurier…. 🙂
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Merci, je note « Trois saisons d’orage », j’ai très envie de continuer ma découverte de l’autrice!
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« Trois saisons d’orage » est mon préféré, et j’ai bien aimé aussi « Le cœur du pélican »
celui-ci me tente moins… comme « Une bête au paradis d’ailleurs 🙂
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Je pensais continuer avec « Une bête au paradis » mais je retiens alors plutôt « Trois saisons d’orage », d’autant plus que Mumu et toi êtes unanimes.
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trois saisons d’orage est vraiment bien : les personnages, l’histoire, le lieu…
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J’ai lu deux romans de la dame, et je n’en garde aucun souvenir. Ce qui n’est pas très malin. Malgré que le sujet de celui-ci m’intrigue, je ne pense pas récidiver.
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Est-ce que tu te souviens du titre de ceux que tu as lus ou c’est le black-out total? 😃
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j’ai lu le coeur du pélican, j’ai détesté le personnage principal et pas eu de coup de coeur pour le style et puis là je pense trop fort à Rebecca 😉 néanmoins, je te souhaite un très bon prix !
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Je comprends. Il est difficile d’apprécier un roman si on déteste le personnage principal…
Ce Prix me sort très souvent de ma zone de confort et c’est, la plupart du temps, très appréciable. Merci!
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