Mes lectures se comptant sur les doigts d’une demi main au mois de septembre, j’ai préféré attendre la fin du mois d’octobre pour publier un double bilan livresque.
J’ai profité de la belle saison et de mes nombreux jours de vacances restants pour partir en voyage en Frise du Nord à la mi-septembre (en solo) puis en Sicile d’où nous sommes revenus il y a quelques jours à peine. Comme toujours lorsque je voyage, la lecture passe au second plan. Bilan ? Neuf livres lus et dix billets rédigés.

Arpenter la nuit (2022) de Leila Mottley (USA) : un premier roman époustouflant de maturité dans lequel la toute jeune autrice (2002) dénonce la corruption et les violences policières à travers le parcours d’une jeune afro-américaine de dix-sept ans.

La revanche des orages (2022) de Sébastien Spitzer (France) : l’histoire romancée de Claude Eatherly, l’un des aviateurs américains ayant participé au largage de la bombe atomique sur Hiroshima.

- Moon Palace (1990) de Paul Auster (USA) : un roman insolite, à la fois roman d’apprentissage, d’aventures et philosophique.
- Voyages de non-retour (2022) de Matylda Hagmajer (Suisse) : un roman d’aventures se déroulant à la fin du XVIIème siècle entre Marseille, Ispahan, Pondichéry et Genève.
- Poids plume (2022) de Mick Kitson (Ecosse) : une plongée dans l’Angleterre de la fin des années 1830 à travers le parcours d’une fillette rom sacrifiée devenue une femme forte et déterminée.
- La fin d’une ère (2022) d’Elizabeth Jane Howard (Angleterre) : le cinquième et dernier volet de la saga des Cazalet. La fin d’une belle aventure littéraire.
- Billy Summers (2022) de Stephen King (USA) : un roman multiforme très addictif, à la fois thriller, récit de guerre, road-trip et portrait de la vie quotidienne dans les petites villes américaines.
- Si le soleil se dérobe (2022) de Nicole Dennis-Benn (Jamaïque) : un roman féminin, féministe et engagé autour de la migration clandestine et des relations mère-fille.
- Consolée (2022) de Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda/France) : le grand coup de coeur du mois.
- Nantas (1878) et Madame Sourdis (1900) d’Emile Zola (France) : alors que je boude les classiques français depuis un bon quart de siècle, j’ai fini par céder devant l’insistance de mon fils de quinze ans qui a usé de ses meilleurs arguments pour me convaincre de lire ce tout petit livre contenant deux très courtes nouvelles de l’un des rares auteurs classiques français que je n’ai jamais lu et contre lequel je n’avais donc rien à objecter. Bilan? J’ai beaucoup aimé! A tel point que je pense me lancer ces prochains mois dans la saga des Rougon-Macquart. Oui, rien que ça.
- Une terrible délicatesse (2022) de Jo Browning Wroe (Angleterre)
Bon mois de novembre livresque à toutes et à tous.
